Portrait éditorial réalisé par La Griffe Éditoriale

Stéphanie Échaïde coache les familles dans une démarche personnalisée pour retrouver équilibre et sérénité à la maison

Un soutien à la parentalité sans jugement ni culpabilisation, grâce à des outils pratiques adaptés à la singularité de chaque famille et faciles à mettre en place au quotidien.

Photo de Stéphanie Échaïde, coach certifiée en accompagnement parental et familial - Bayonne - Anglet - Biarritz

« Les familles que je reçois sont toutes différentes et je les compare à une maison. Une maison unique à l’intérieur comme à l’extérieur et qui évolue avec le temps.

Je me définis un peu comme “Madame Leroy Merlin” : je donne les outils et le tuto et la famille s’essaie à modifier la structure de cette maison en faisant au mieux les travaux. »

Si Stéphanie Échaïde a raccroché son tablier d’institutrice et de directrice d’école, c’est pour mieux s’occuper des enfants dans le cadre de son activité de coaching familial.

Au terme de « coaching », elle préfère celui de « soutien à la parentalité » ou « d’accompagnement familial ». Mais peu importe, forte de son expérience de 20 ans auprès des enfants d’école primaire, puis de sa formation de coach généraliste qu’elle a complétée par une spécialité en parentalité, Stéphanie aide les parents, souvent épuisés par le quotidien, à mieux comprendre leurs enfants et à mieux communiquer avec eux.

Toujours munie de sa bienveillance et de son énergie positive, Stéphanie s’est également formée à l’accompagnement du burnout parental.

Et bien souvent, lorsqu’ils entament cette démarche, les parents n’imaginent pas ce qu’elle va leur apporter en termes de bien-être et de connaissance de soi !

La Griffe Éditoriale :
Que vous apporte la relation avec les enfants ?

Stéphanie Échaïde :

J’ai toujours eu une grande facilité à entrer en communication avec les enfants, et d’instinct, je me suis toujours mise à leur hauteur pour leur parler. Trouver le geste ou le mot qui peut rassurer un enfant anxieux est pour moi assez naturel. La relation avec les petits est authentique, sans fard et sans filtre ! Elle n’est pas parasitée par le cadre des convenances ou par le jugement, et cela facilite les choses : parfois, un sourire ou un clin d’œil suffit à remotiver un petit qui se décourage un peu. J’ai beaucoup appris aux côtés de mes élèves, notamment ceux de petite section (à partir de 3 ans), des années de classes essentielles.

Dans le cadre de l’éducation nationale, j’ai beaucoup apprécié les échanges avec les parents. J’aimais aussi organiser des soirées pour leur présenter le travail effectué pour initier les enfants à l’apprentissage de l’écriture. Les parents s’étonnaient et se réjouissaient des progrès de leurs petits, et dans le même temps, j’ai parfois constaté qu’ils pouvaient se sentir démunis face au comportement de leurs enfants.

LGE : Quel a été le déclencheur ?

Stéphanie Échaïde :

J’ai mis tout mon cœur et toute mon énergie dans ma profession d’enseignante et de directrice d’école, sans compter mes heures. Peut-être trop, ce qui m’a amenée au burn-out professionnel.
Par la suite, un bilan de compétences a confirmé ma passion pour l’enseignement et la transmission. Il a aussi mis en exergue ce besoin d’aider, qui m’est bénéfique, et mon aisance dans la relation avec les autres.

J’ai également été accompagnée par une thérapeute, qui, au fil de nos échanges, m’a confortée dans ce que je ressentais déjà : je savais expliquer certaines choses concernant l’éducation des enfants de manière très simple, concrète et empreinte de bon sens. Des explications dont les parents ont parfois besoin pour mieux comprendre le comportement de leur enfant. C’est à peu près à ce moment-là que j’ai su vers quoi je voulais me diriger : le soutien à la parentalité pour aider les enfants.

LGE :
Comment les familles arrivent-elles dans votre cabinet ?

Stéphanie Échaïde :

Les professionnels de santé (pédiatres, médecins généralistes, psychologues ou pédopsychiatres) peuvent me recommander auprès de leurs patients pour des raisons aussi multiples que diverses : le souhait de voir le climat familial s’améliorer, un enfant anxieux, un petit qui fait des colères, qui refuse de faire certaines choses que les parents n’arrivent pas à s’expliquer, ou même de simples problèmes d’endormissement, des problèmes de gestion des écrans, etc.

La plupart du temps, ce sont les parents eux-mêmes qui me contactent, parce qu’ils sentent que la relation avec leur enfant est difficile et qu’ils veulent savoir comment mieux réagir en situation de crise. Certaines familles doutent parce qu’elles ne sont pas dans la norme. Et cela leur fait du bien qu’une professionnelle leur dise qu’il n’y a pas de norme, que toutes les familles sont différentes et que l’on ne peut pas les comparer.

Cela ne signifie pas que je prône l’idée que l’on peut faire n’importe quoi : certains interdits sont indispensables. Mais l’idée consiste à trouver un équilibre pour chaque famille qui a ses propres priorités et ses propres modes de fonctionnement.

Cet équilibre familial est parfois difficile à obtenir, et on pourrait le comparer à celui d’une équation dont il faut trouver les bons ensembles de termes de part et d’autre du signe égal. D’ailleurs, ces ensembles de termes sont aussi appelés des « membres ». Il m’était donc impossible de choisir un autre nom qu’ÉquationS pour mon activité !

Stéphanie Échaïde, coach certifiée en accompagnement parental et familial - Bayonne - Anglet - Biarritz

« Accepter tout simplement d’être humain et accepter de ne pas être parfait, mais faire en sorte d’évoluer vers une manière différente d’agir ou de réagir. »

LGE : Comment se déroule votre accompagnement ?

Stéphanie Échaïde :

Le travail d’accompagnement se fait en commençant par l’enfant, mais il est aussi indispensable de rassurer les parents sur leurs compétences en la matière. En effet, notre société actuelle nous enjoint d’être un parent parfait, responsable du bonheur de son enfant. Mais on ne s’inquiète jamais de savoir si les parents sont heureux. Or, un parent heureux fait un enfant heureux dans un cercle vertueux.

Lors de la première séance, je m’entretiens uniquement avec les parents et je leur demande de me décrire ce qu’ils voient/perçoivent de leur enfant. Cela me permet de déceler les émotions que la situation suscite en eux. Ces derniers sont dans une situation et veulent évoluer vers une autre, et mon travail consiste à les guider en leur montrant quel chemin prendre grâce à des astuces très pratiques qui répondent et s’adaptent aux situations concrètes qu’ils vivent tous les jours. Parfois, seules de petites choses sont à mettre en place : le coaching ne fait qu’ouvrir des pistes.

Les familles que je reçois sont toutes différentes et je les compare à une maison ; une maison unique à l’intérieur comme à l’extérieur et qui évolue avec le temps. Lorsque la famille change, il faut adapter la maison, parfois en cassant ou en construisant des cloisons, etc. Je me définis un peu comme « Madame Leroy Merlin » : je donne les outils et le tuto et la famille s’essaie à modifier la structure de cette maison en faisant au mieux les travaux. Même si ce n’est pas parfait, ce n’est pas grave ! On adapte les outils au fur et à mesure en fonction des décisions de la famille et de l’évolution de leur « maison ».

Visuel présentant les cartes de visite de Stéphanie Échaïde, spécialiste en accompagnement parental et familial - Bayonne - Anglet - Biarritz

Lors de la 2e séance, je peux recevoir l’enfant à la demande des parents, puis j’inclus ces derniers pour faire le point.

En effet, il est extrêmement important que les enfants ne soient pas écartés de la démarche, qu’ils n’aient pas la sensation que l’ont dit des choses dans leur dos. Une fois la séance passée, les parents repartent avec des exercices qui ont été testés au cabinet et la liste des outils très concrets à mettre en place pour accompagner l’enfant.

Le nombre de séances (de 3 à 10 environ) dépend de l’évolution de la situation et l’accompagnement s’arrête en général assez naturellement lorsque la famille a atteint le but qu’elle s’était fixé, et constate le mieux être à la maison. On peut aussi faire un point environ un mois après pour voir où en est la situation.

LGE : Où vous voyez-vous dans 5 ans ?

Stéphanie Échaïde :

Dans 5 ans, je me vois partager mon temps entre le cabinet, des groupes de parole, des conférences sur le sujet de la parentalité positive, de l’analyse de pratique dans des centres de loisirs, auprès de mes collègues enseignants, ou encore auprès des parents salariés dans les entreprises.

Toutes ces activités sont à la fois différentes et complémentaires. Elles ont un seul objectif : aider chaque famille ou chaque parent à définir ses priorités afin de l’amener vers un équilibre serein.

Je remercie Stéphanie Échaïde pour la confiance qu’elle m’a accordée et pour tous les échanges qui m’ont permis de rédiger ce portrait éditorial.
J’ai fait la connaissance d’une professionnelle souriante et chaleureuse, mais aussi intuitive, et à la sensibilité indéniable.
C’est avec une grande empathie qu’elle met toutes ses compétences, son expertise, sa détermination et son besoin d’aider au service des familles (parents et enfants) afin qu’elles puissent trouver le mode de fonctionnement qui leur correspond pour un quotidien plus serein.
Laurence Fauché-Nicoleau – La Griffe Éditoriale

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